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L'alcool festif

STOP ALCOOL- SEVRAGE DES ADDICTIONS TABAC ALCOOL DROGUES SUCRES
Publié par ilona Lecompte dans Articles récents · Samedi 23 Août 2025 · Temps de lecture 3:00
Tags: boire
L’alcool festif n’est pas anodin
S’il commence comme un plaisir partagé, il peut devenir une échappatoire et se
transformer en dépendance.
Comprendre ce processus permet de mieux prévenir l’addiction, de repérer les signaux
d’alerte et d’accompagner avec bienveillance celles et ceux qui en souffrent.

De l’alcool festif à l’addiction : comprendre l’engrenage
 
L’alcool occupe depuis des millénaires une place particulière dans nos sociétés. Associé aux rites religieux, aux fêtes traditionnelles, puis aux moments conviviaux, il est aujourd’hui perçu comme un vecteur de partage et de détente. Mais derrière ce rôle social et festif peut se cacher un piège insidieux : l’engrenage menant de la consommation occasionnelle à l’addiction.
 
 
 
 
1. L’alcool festif : un rituel social
 
La première rencontre avec l’alcool se fait souvent dans un cadre festif : anniversaires, mariages, soirées entre amis, repas de famille. Boire devient un moyen de s’intégrer, de célébrer, de se désinhiber. Dans ces contextes, l’alcool est rarement perçu comme une substance potentiellement dangereuse, mais plutôt comme un « facilitateur » de liens sociaux.
 
     
  • Fonction      symbolique : trinquer pour marquer l’unité du groupe.
  •  
  • Fonction      psychologique : se détendre, rire plus facilement.
  •  
  • Fonction      culturelle : chaque société a ses alcools « identitaires » (vin,      bière, saké, etc.).
 
 
 
 
2. Le glissement vers la consommation régulière
 
Au fil du temps, certains moments festifs se multiplient ou s’élargissent : un verre après le travail, un apéritif pour « décompresser », un verre de vin « pour accompagner » le repas. La consommation, initialement exceptionnelle, peut devenir routinière.
 
À ce stade, l’alcool n’est plus uniquement lié à la fête mais commence à jouer un rôle de régulation émotionnelle : apaiser le stress, combler un vide, récompenser une journée difficile.
 
 
 
 
3. Le mécanisme neurobiologique
 
L’alcool agit sur le cerveau en libérant de la dopamine, neurotransmetteur du plaisir et de la récompense. Plus on boit, plus on renforce cette boucle.
Avec le temps, le cerveau s’habitue : il faut augmenter les doses pour obtenir le même effet. C’est le début de la tolérance.
 
Parallèlement, le système de récompense se dérègle et associe de plus en plus le bien-être à la consommation d’alcool. Cela entraîne :
 
     
  • Des      envies irrépressibles (craving).
  •  
  • Une      perte de contrôle.
  •  
  • Une      dépendance psychologique puis physique.
 
 
 
 
4. L’installation de l’addiction
 
Lorsque l’alcool devient indispensable pour se sentir bien, gérer ses émotions ou simplement fonctionner au quotidien, on parle de trouble de l’usage de l’alcool.
Les signes d’alerte incluent :
 
     
  • Boire      seul ou en cachette.
  •  
  • Diminuer      ou arrêter devient difficile.
  •  
  • Les      conséquences négatives (fatigue, conflits, problèmes de santé) n’arrêtent      pas la consommation.
 
 
 
 
5. Briser le cycle
 
La prise de conscience est la première étape.
Le soutien peut venir de plusieurs approches complémentaires : Nous en parlons lors de votre sevrage
Le sevrage que je propose à mes clients est basé sur une technique très efficace en une seule séance mais  bien souvent une alimentation déséquilibrée et une situation stressante peuvent entretenir le besoin de sucre ( et donc d'alcool)  et fragiliser votre détermination. En évitant ces pièges par de simples stratégies, faciles à mettre en oeuvre, nous consolidons votre motivation.





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